1815. Napoléon Ier a conquis l’Europe grâce aux pouvoirs d’Élégast, un sorcier dont nul ne sait rien et qui est le seul capable de pratiquer l’Art Obscur : une forme de magie aussi puissante que terrifiante.
En dépit de la force militaire de la France, la population vit dans la crainte des bulles noires, ces manifestations surnaturelles violentes qui engloutissent les gens et libèrent des hordes de monstres semant la mort dans les campagnes.
Ludwig Arcerese, un mercenaire qui a tout oublié de son passé, s’est spécialisé dans la traque de ces créatures. Lorsqu’il croise la route d’Éthelinde Ordant, une étrange naturaliste recherchée par toutes les polices de l’Empire, celle-ci ne peut que constater l’impossible: Ludwig sait lui aussi faire appel aux forces de l’Art Obscur. Les deux marginaux vont unir leurs efforts afin de comprendre qui est cet effrayant sorcier, et quels sont ses noirs desseins.
Antique confrérie de mages, espions à la solde de l’étranger, mystérieuses entités ésotériques, comploteurs travaillant à la chute de l’Empereur, secte russe d’adorateurs d’un dieu sanguinaire… Chacun joue son rôle dans ce récit épique, les uns pour empêcher le monde de sombrer dans les ténèbres, les autres pour l’y plonger.
C’est lors d’une de mes nombreuses visites à la médiathèque que je suis tombée sur Ars Obscura de François Baranger, il était une table et me murmurait « Emprunte-moi » à l’oreille et bien évidemment, il a fini dans mon sac 😅 J’avoue que le résumé titillait ma curiosité et je ne savais vraiment pas dans quelle lecture j’allais m’embarquer.
Clairement, ce premier tome est intrigant mais je l’ai également trouvé un peu laborieux tant l’intrigue est tellement complexe à mettre en place. Mais, après avoir réussi à me plonger dans l’ambiance voulue par l’auteur, j’ai beaucoup aimé… Le choix de l’auteur de placer son récit pendant le premier Empire est vraiment chouette, tout comme j’ai aimé la façon dont il intègre le côté fantasy à son histoire. C’est à la fois réussi et obscur.
Comme dit précédemment, l’approche de ce premier tome n’est pas évidente, il y a beaucoup de personnages et les sauts perpétuels d’une intrigue à l’autre sont rapidement déroutants et il est compliqué de comprendre tous les tenants et aboutissants de l’histoire. Tout est lié mais c’est difficile pour le moment de tout relier. J’ai trouvé aussi un certain déséquilibre entre les intrigues, certaines sont clairement plus intéressantes que d’autres, ce qui peut rendre la lecture parfois un peu poussive.
Les personnages sont nombreux, peut-être un peu trop, du coup c’est un peu compliqué d’avoir un capital sympathie, par contre aucun problème pour le capital antipathie *Sorcier d’Empire et ses sbires, bonjour 👋*. J’ai beaucoup aimé les personnages de Ludwig, Ethelinde, Mathurin et Brégante.
Un tome très introductif qui place tous les éléments politiques de la guerre et des complots mais qui peu rapidement perdre le lecteur.
La plume de l’auteur est agréable à lire et plutôt immersive. On sent le travail de recherche historique et d’intégration des éléments fantastique.
Malgré ses défauts, j’ai beaucoup aimé ce premier tome d’Ars Obscura et j’ai très envie de découvrir la suite.
Miss Biblio Addict !! 
Il était dans ma pal de mai mais j’i préféré le garder pour un moment où j’aurai la tête plus reposée. Vu ton avis, j’ai bien fait 🙂
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Je te rejoins, ce n’est clairement pas ma sympathie pour les personnages qui m’a fait apprécier cette lecture. En revanche, j’ai adoré l’idée, le concept, les menées. J’ai hâte d’y repartir !
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