Cormoran Strike – Tome 6 – Sang d’encre | Robert Galbraith

Lorsqu’Edie Ledwell entre dans le bureau de la détective Robin Ellacott, elle est dans tous ses états. Cocréatrice d’un dessin animé très populaire nommé Sang d’encre, Edie est harcelée en ligne par un mystérieux personnage, qui se présente sous le pseudonyme d’Anomie, dont elle cherche désespérément à découvrir l’identité.
Robin lui explique que l’agence ne peut rien pour elle, mais quelques jours plus tard, elle apprend une terrible nouvelle : Edie a été tuée dans le cimetière londonien de Highgate, là-même où se déroule l’intrigue de Sang d’encre.
Robin et son associé Cormoran Strike se lancent alors sur les traces d’Anomie sans imaginer que cette traque va s’avérer plus complexe et périlleuse que prévu. Entre les secrets de la toile, les intérêts commerciaux et les conflits familiaux, Strike et Robin se retrouvent embarqués dans une affaire qui va les mettre en grand danger. Mais est-ce qu’adversité rimera enfin avec amour ?

J’attendais ce sixième tome des enquêtes de Cormoran Strike avec une grande impatience tant j’avais été emballée par l’intrigue du tome 5. Je trouve que la série monte en puissance et j’attends beaucoup de cette lecture, peut-être même trop 😅

– Je suis comme ça, un vrai con.
– Je pense pas que ce soit un crime, répliqua Strike.

Ce sixième tome est très dense et se penche sur un sujet d’actualité, à savoir le cyberharcèlement et sans réelle surprise, c’est absolument terrifiant. Je connais bien évidemment la mécanique, avec les trolls qui commencent à harceler et à insulter gratuitement, l’effet de masse où le camp des harceleurs grossit plus vite que celui des défenseurs qui ont peur d’être pris pour cible à leur tour, la solitude des victimes, les conséquences sur leur vie et sur leur famille. Et ce qui est vraiment effrayant, c’est de voir comment la rumeur devient LA vérité sans que personne ne se pose de questions. L’anonymat que procure internet est une arme puissante difficile à contrôler qui entraine de nombreuses dérives. Le roman est très long, plus de 1000 pages, ce qui montre la difficulté de l’enquête ainsi que la charge de travail monumentale. Elle dure plusieurs et c’est un travail minutieux pour trouver une piste et de la vérifier. J’ai trouvé qu’il y avait un bon équilibre entre l’enquête principale et les enquêtes secondaires, ça reste une agence de détectives. J’aime l’évolution de Strike et de Robin, même si j’ai parfois eu envie de leur mettre des claques, j’admets qu’il est leur est difficile de lier vie personnelle et vie professionnelle.

Ceux qui vivent pour la célébrité doivent se préparer à en mourir.

L’écriture reste toujours aussi bonne et c’est hyper fluide à lire. Par contre, j’ai trouvé les chapitres en format « tchat » un peu fastidieux à lire.

Un très bon tome à la conclusion surprenante. Mais je l’ai trouvé un petit peu moins bon que le tome 5.

Note : 4 sur 5.

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